Sur le quai de la gare
Les doigts accrochés aux wagons de l'espoir
Au-dessus des nuages évaporés
Les yeux rivés sur des ailes déployées
Au bord des vagues englouties
Ecoutant ses chansons et ses cris
Assis sur un côté du lit
La main tenant la main
Les mots, sur la feuille, embrassant les mots
Les pensées épousant les photos
Le bisou emporté par le vent d'un soir
Et toujours, le profond silence de l'au revoir...