Certaines personnes définissent la beauté comme étant un simple aspect physique.
Cette beauté est régie par bien des représentations. Les médias, la culture, l'éducation, etc, forgent des images, des transpositions bien précises, qui finissent par devenir des vérités acquises et reconnues par la société, comme si quelqu'un avait pu démontrer par une formule, voilà comment il faut la percevoir, voilà quel est le visage quelle doit avoir, comment elle doit être sculptée, dans quel cas elle est laideur.
Cette beauté là est comme le bonheur que l'on peut s'octroyer à travers l'achat, elle est éphémère, pâle, fade, une coquille vide...
D'autres, conçoivent les beautés comme étant celles de "l'intérieur".
Elles n'ont pas des visages, ni des corps préétablis, elles se laissent dessiner par le coeur du regard propre à l'autre...
Elles sont vie, sont lumières, sont jardins, sont merveilles...
Il existe des beautés de "l'intérieur" si intenses qu'il serait impossible au plus virtuose des peintres de la transposer sur toile, comme au plus talentueux des poètes de la décrire.
Certains êtres possèdent l'intensité d'une telle beauté que le seul mot qui me vienne à l'esprit pour le dire c'est "pureté". Ce n'est pas "pureté" dans le sens sans tâches, sans défauts ou dans un esprit religieux, mais "pureté" dans le sens de ce qu'il est de "meilleur", de plus "noble".
Et, je termine par :
" Les beautés, elles sont partout ! Elles ne se dissimulent pas à nos yeux mais se sont nos yeux qui ne les aperçoivent pas toujours !