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 La liberté à travers le détachement

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Eolé




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Date d'inscription : 06/03/2007

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MessageSujet: La liberté à travers le détachement   La liberté à travers le détachement Icon_minitimeVen 30 Mar - 0:06

Vous arrive t-il d'avoir les mains glacées, chaud à en crever ou d'être atteint de fatigue physique après un effort très intense au point que la sensation de douleur finisse par ne plus être perçue comme telle, mais plutôt ressentir son corps anesthésié ou comme si l'esprit s'était éloigné du corps. Ceci a une explication très simple c'est un mécanisme de défense que notre cerveau met en place pour lutter contre l'intensité de la douleur et de nous la rendre "supportable" pour un laps de temps.
Une recherche sur le détachement des choses est comparable à cette sensation d'anesthésie ou de l'éloignement par cette séparation "corps/esprit" ; "vie mentale/vie terrestre".
Tout d'abord, il y a les interrogations par lesquelles on définit ce qui est important à nos yeux.
Ensuite, si ces "importances" se trouvent dans "l'essentiel". L'essentiel étant des valeurs auxquelles ont accorde une force ou un pouvoir bénéfique au-delà des autres.
Pour certaines personnes, elles sont évidences et le questionnement quant à ces valeurs n'ont pas lieu d'être, pour d'autres trop compliquées à définir à travers la simplicité de leur représentation par rapport au quotidien.
Une fois les réflexions entamées, il est indispensable de pénétrer dans leur profondeur.
Mais, bien avant tout cela, afin que l'on puisse atteindre le détachement dans une orientation qui soit appréciable, il est nécessaire d'éduquer le"moi".
Tout cela, n'ai pas quelque chose que l'on apprenne ou que l'on peut enseigner en quelques jours. Non, pour les plus chanceux il faudra des années de préparation plus ou moins consciente pour un aboutissement satisfaisant.
Qu'est plus exactement le détachement et quels sont ses différents visages.
Le détachement peut être lié à l'indifférence, un manque de compréhension de l'intérêt lui-même, à l'égoïsme mais ce ne sont pas de ses visages là dont je vous parle mais de celui que j'ai déjà abordé, une fois, la liberté. Le détachement est, entre autre, la clé de cette liberté que j'ai essayé de vous faire ressentir à travers ma définition à son sujet.
Il faut bien comprendre que tout ce que j'écris ne peut être applicable que par la mise en place de certaines valeurs, des approches de vie dans son ensemble et l'apprentissage d'une communion avec elle.
Certains aspects sont à développer, lorsqu'ils ne se mettent pas en place d'eux-mêmes, vivre en harmonie avec ses valeurs, c'est ce que j'appelle l'âme d'enfant. Il ne faut occulter aucune facettes de l'enfant. L'emerveillement, l'amusement, l'espièglerie sous toutes ses formes, le jeu, la contemplation, la confiance en soi à travers l'innocence, la paix intérieure, le rêve à travers les réalités, l'éveil et la curiosité à travers un monde enchanté, la persévérance, etc, sont incontournables.
Cela fait fort longtemps que je me promène dans cette réflexion, qui évolue, se complète, grandit, s'épanouie et ce n'est qu'aujourd'hui alors que je suis là en train d'écrire, que j'entame une centième fois le sujet dans mes pensées que je viens de me rendre compte, qu'en fait on ne peut atteindre ce degré de liberté qu'en se détachant de la valeur même de sa propre vie et de l'existence de cette vie. Je ne suis pas en train de dire de ne pas aimer ou vouloir vivre, bien au contraire, mais qu'elle n'a pas de réelle appartenance à ce monde dans laquelle elle se meut.
Par conséquent, tout ce qui peut s'y passer reste à un second degré, ce ne sont qu'interactions qui font que l'on donne des réponses, des choix à un moment précis mais ne permettent en aucunes façon de vous enchainer, d'emprisonner votre esprit.
Il est impossible de vivre tout le temps dans ce degré de détachement si on a décidé de vivre une existence comme un tout à chacun mais il est toujours présent, il vous accompagne parce qu'en fin de compte il est devenu une partie de vous.
Dans le cas où l'on souhaiterait ne vivre que dans ce degré élevé de détachement, on finira par se couper du mode de vie actuel tout entier et être en isolement.
Car la totale liberté à travers le détachement implique aucune attache terrestre matérielle ou humaine.
Lorsqu'on peut ressentir ce degré de détachement, il est plénitude effrayante, extase dans l'instinct par le dépassement jusqu'à aller aux limites de certaines frontières, parce que l'on s'aperçoit que même pour les choses envers lesquelles vous gardiez un fil conducteur, avec un peu d'entraînement, vous pourriez finir par vous en passer. Pendant combien de temps, je ne sais pas, comme je ne sais pas non plus si cela ne finirait pas par faire perdre le sens premier de la liberté.

La liberté par le détachement c'est être acteur d'un film sans y appartenir comme lorsque vous regardez le grand écran, que vous êtes plongés dedans au point de le ressentir comme vécu, tout en étant hors de l'écran et de ces scènes.
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