L'espoir est un fort joli mot empli d'une douce poésie et il est ce que la carotte est à l'âne.
Il peut être une partie du développement cérébral visant à atténuer les souffrances, les craintes, échapper à la douleur, au manque de contrôle des situations, une épaule sur laquelle on trouve appui, un endroit vers lequel on détourne le regard de ce qui révulse.
Il peut être une part de rêve que l'on s'octroi, des désirs que l'on voudrait voir se réaliser.
Il permet, bien souvent, de continuer à avancer car il a une fonction thérapeutique par le sursis qu'il offre aux visions, sentiments, émotions, projets et une fonction curative par la force du dépassement de soi, la mise en oeuvre de ce qui permettra son accessibilité. Voilà pourquoi il est carotte.
Pour ces deux fonctions s'appliquent le degré de motivation sans quoi l'espoir est vain.
Sauf dans le cas où celui-ci serait connu comme étant un leur, que la source et l'aboutissement soient acceptés.
S'il y a espoir isolé, sans aucune mise en oeuvre, il est source de désillusion, déception car ce qui le nourrit fini par apparaître comme impossible, irréalisable et que le face à face réveil/chimère se traduit par son anéantissement. Voilà pourquoi, l'âne fini par sentir qu'il est fatigué et que l'attrait de la carotte ne lui permet plus d'avancer, il a fini par comprendre qu'il ne pourra l'atteindre.
Conclusion : L'espoir à travers la motivation va permettre d'aller de l'avant, il reste une force, l'espoir nu fini par s'éteindre.