Les fruits d’été sur les étales ensoleillés
Les crépitements du bois sec sous mes pieds
L’odeur enivrante des bois de pins et de cyprès
Non, je n’ai rien oublié !
Le son de toutes ces voix que je devais déchiffrer
La blancheur rayonnante de la maisonnée
La porte, les fenêtres ouvertes criant à l’hospitalité
Non, je n’ai rien oublié !
La mer envoûtante, là-bas au coucher
Les vagues immenses et leurs bras déroulés
Les cris des mouettes, les algues séchées
Non, je n’ai rien oublié !
Le don d’Amour a une enfant choyée
Que rien n’aurait pu venir perturber
Ni son innocence, ni sa curiosité
A écouter, à contempler, à rechercher
Ses yeux voient toujours l’oranger de l’allée
Non, je n’ai rien oublié !
C’est l’âme déchaînée
Qu’elle veut aller vivre près du sable mouillé
Que toutes ses mélodies, elle veut entendre chanter
Au petit matin, tard dans la nuit et toutes ses journées
Poser ses yeux émerveillés
Oui, encore une fois je veux les embrasser
Et vivre le rêve toute éveillée !
Non, je n’ai rien oublié !