Lorsque au fond de l'abîme plonge son regard, ce trou béant douleur de l'enfer
Le questionnement se heurte au désarroi de l'instant et à toutes ses chimères
Se pourrait-il que tous les fruits de son labeur se soient enfuis comme des voleurs ?
Qu'il n'y ai plus que des pierres là, où, autrefois poussait des fleurs ?
Tout entier imprégné par la noirceur de ses nuits
Ses pas errent sur les pavés des ruelles endormies
Ne sachant où cacher son visage de larmes où plus rien ne reluit
Sur quel champ de bataille déposer ses armes fatiguées, dans un silence sans bruit
Il y avait tant de gaité, d'amour à partager
Pourquoi de son coeur se sont-ils échappés ?
Quel trésor enfoui faut-il, à présent, rechercher
Pour jeter dans l'oubli toutes ses sombres pensées ?
Quels horizons faut-il scruter,
Quels requiem se mettre à chanter,
Quels Dieux, quelles prières invoquer !
Afin que lui soit arraché les barreaux de sa prison
Permettre aux cris, aux folies, les appels à son nom.
Mais ! Vers l'étoile, une lumière, un soleil !
Mais ! Vers la vie qui se retire au sommeil !
Mais ! Vers un monde où tout pétille, où tout s'émerveille !
Mais ! Vers l'ami qui t'offre l'abri d'un arc-en-ciel où plus rien n'est pareil !