La plume glisse sur la page blanche
Laisse vivre le fruit des pensées
Et lorsqu'il se relie et s'y repenche
S'enivre et dévore toutes leurs beautés
La page blanche sous le feu de la plume
Empêche l'arbre des idées de s'éteindre
Et lorsqu'elle les effeuille une par une
S'evanouie dans leurs étreintes, sans craindre
Les mots succèdent, aériens, légers
Forment des ondes à travers le temps
Tout comme la goutte de pluie tombée
Danse, sur le sol, une valse de l'instant
Intense, chargée, précédant les paroles
Dépeignant des murs païens
Protégeant de son sang tous les moments frivoles
Figés avant l'envol
Embrassée puis effacée par le vent
Comme le sable emporté par la vague des océans
Chante face aux éléments
De vouloir se laisser bercer, enlacer, au noir du néant